Le jugement me rend folle.
Celui des amies qui jugent que votre vie n'a plus rien à voir avec la sienne, celui d'un caméraman qui vous coince au coin de la rue pour que vous épeliez des mots, celui qui se moque de vos chaussures, celui qui pense que vous êtes une fille à papa, ceux qui pensent que vous êtes d'extrême droite, ceux qui pensent que vous sucez dans les toilettes, celui qui pense que vous ne l'aimez plus, ceux qui pensent que vous êtes faible parce que vous avez des cicatrices, ceux qui pensent que vous faites du 36 et que vous êtes parfaite parce que cette robe vous va si bien, ceux qui pensent que vous n'aurez aucune chance de réaliser vos rêves parce que vous paraissez, parce que vous avez l'air, parce que ces chaussures, cette jupe, parce que vos mots, vos réactions,votre discrétion ou votre indiscrétion, votre comportement sont interprétés n'importe comment.
Comment peut-il juger qu'elle est parfaite?
Comment pouvaient-ils juger que "nous deux ça n'aurait pas marché"?
Comment peuvent-ils savoir que je ne réussirai pas ma carrière ?
Comment peuvent-ils vous traiter de salope sans savoir qui vous a tiré?
Comment peuvent-ils juger chacun de mes mots? Y accorder un qualificatif de force ou de faiblesse?
De bien ou de mal?
Et surtout comment peut-on dire à quelqu'un que ce qu'il ressent ce n'est pas si grave, ce n'est pas si fort, ce n'est rien. Ca va passer.
Ce n'est jamais rien. Je ne sais pas faire semblant.
Et partout on nous perçoit comme ce semblant, alors qu'on essaie d'arracher ce masque pour se construire.
L'intello, la stupide, la niaise, la moche, la jolie, la cochonne, la pute, celle sur qui on peut toujours compter, celle a qui on ne peut rien dire, la connasse de service, l'hystérique, la dépressive, la bizarre, celle qu'on ne voit jamais, l'excentrique, la discrète, la fêtarde.
Tout ce qui vous construit et vous détruit.
Des particules de ce jugement.
C'est ça qui nous fait.
Et parfois un tout petit jugement de rien du tout peut tout faire pencher.
Ca, je ne le veut plus.
Celui des amies qui jugent que votre vie n'a plus rien à voir avec la sienne, celui d'un caméraman qui vous coince au coin de la rue pour que vous épeliez des mots, celui qui se moque de vos chaussures, celui qui pense que vous êtes une fille à papa, ceux qui pensent que vous êtes d'extrême droite, ceux qui pensent que vous sucez dans les toilettes, celui qui pense que vous ne l'aimez plus, ceux qui pensent que vous êtes faible parce que vous avez des cicatrices, ceux qui pensent que vous faites du 36 et que vous êtes parfaite parce que cette robe vous va si bien, ceux qui pensent que vous n'aurez aucune chance de réaliser vos rêves parce que vous paraissez, parce que vous avez l'air, parce que ces chaussures, cette jupe, parce que vos mots, vos réactions,votre discrétion ou votre indiscrétion, votre comportement sont interprétés n'importe comment.
Comment peut-il juger qu'elle est parfaite?
Comment pouvaient-ils juger que "nous deux ça n'aurait pas marché"?
Comment peuvent-ils savoir que je ne réussirai pas ma carrière ?
Comment peuvent-ils vous traiter de salope sans savoir qui vous a tiré?
Comment peuvent-ils juger chacun de mes mots? Y accorder un qualificatif de force ou de faiblesse?
De bien ou de mal?
Et surtout comment peut-on dire à quelqu'un que ce qu'il ressent ce n'est pas si grave, ce n'est pas si fort, ce n'est rien. Ca va passer.
Ce n'est jamais rien. Je ne sais pas faire semblant.
Et partout on nous perçoit comme ce semblant, alors qu'on essaie d'arracher ce masque pour se construire.
L'intello, la stupide, la niaise, la moche, la jolie, la cochonne, la pute, celle sur qui on peut toujours compter, celle a qui on ne peut rien dire, la connasse de service, l'hystérique, la dépressive, la bizarre, celle qu'on ne voit jamais, l'excentrique, la discrète, la fêtarde.
Tout ce qui vous construit et vous détruit.
Des particules de ce jugement.
C'est ça qui nous fait.
Et parfois un tout petit jugement de rien du tout peut tout faire pencher.
Ca, je ne le veut plus.
Holding back, everyday the same , don’t wanna be a loner , LISTEN TO ME OH NO!
I never say anything at all , but with nothing to consider they forget my name.
They call me Hell, they call me Stacy, they call me Her, they call me Jane, that's not my name!
They call me quiet girl , but I'm a riot , Mary-jo , Lisa ,always the same,
That’s not my name!
That’s not my name!
That’s not my name!
That’s not my name!
I never say anything at all , but with nothing to consider they forget my name.
They call me Hell, they call me Stacy, they call me Her, they call me Jane, that's not my name!
They call me quiet girl , but I'm a riot , Mary-jo , Lisa ,always the same,
That’s not my name!
That’s not my name!
That’s not my name!
That’s not my name!